Le principe du biosourcing est actuellement au cœur de la tendance. C’est la solution pour lutter contre le gaspillage tout en réduisant la pollution de l’environnement. Pour le cas de la France, le pays s’est, depuis quelques années, engagé dans ce mode. Quelle est donc la place de l’Hexagone par rapport à ce principe ? La réponse sur ce présent guide.
En quoi consiste le biosourcing ?
Avant toute chose, il est d’une grande importance de bien connaître ce que c’est réellement le
biosourcing. Il s’agit de l’action de remplacer un matériau catégorisé comme étant minéral en celui à d’origine biologique. Ce dernier est dans la plupart des cas renouvelable. C’est par exemple le cas des biocarburants qui sont actuellement remplacés par une source d’énergie d’origine minérale comme le maïs. Le ciment est aussi à remplacer par le bois de construction qui séduit de
plus en plus pour son côté chaleureux.
Le biosourcing est aussi l’idée de réduire le plus possible le recours aux plastiques. La méthode la plus optée pour cela est de favoriser le recyclage du plastique. Ce dernier est utilisé pour la conception de produits fonctionnels. C’est une bonne solution pour atteindre l’objectif zéro déchet plastique lancé pour 2025.
La France : un pays qui s’engage réellement dans le biosourcing
Par rapport aux autres pays, la France ne cesse de développer le biosourcing qui y est devenu un
véritable enjeu. En matière de recyclage du plastique, la France se trouve en seconde position en Europe. À savoir que c’est l’Allemagne qui tient la première place. Selon les données de l’Office
européen des brevets ou OEB, l’Hexagone est aussi connu comme étant un des pays les plus avancés en termes de conception du bioplastique.
Pour mettre en avant le principe du biosourcing, la Loi française interdit le recours à certains produits plastiques. En effet, depuis 2016, les sacs de caisse conçus avec de matières plastiques ne peuvent plus être utilisés. En 2017, tous les sacs d’emballage, sauf ceux qui sont biosourcés sont interdits à la vente. La loi s’est par la suite étendue. En 2020, les gobelets, les verres ainsi que les assiettes jetables fabriquées en plastique sont interdits à l’usage. Il en est de même pour les bouteilles plastiques d’eau plate. Les cotons tiges en plastique ne peuvent plus être utilisés.
Depuis 2021, de nombreux produits en plastique sont interdits à l’usage. C’est en effet le cas des différents confettis, des pailles, des piques à steak, des couvercles à verre jetables ainsi que les divers couverts. Depuis le 1er janvier 2021, la loi interdit également la vente de produits à base de plastique oxo-dégradable.
Des nouvelles Lois depuis le 1er janvier 2022
La Loi concernant le Biosourcing ne cesse de s’étendre en France. Depuis le 1er janvier 2022, de nouvelles réglementations ont été mises en place. En prenant par exemple, il est interdit de lancer dans la production d’emballages ou bien de sacs en plastique oxodégradable. C’est également le cas de la vente au détail des fruits et des légumes qui sont conditionnés en plastique. Aussi, la Loi interdit la vente des sachets de thé et de tisane. Le non-respect de ces Lois peut faire l’office d’une amende et d’emprisonnement.
Des objectifs à atteindre
Le biosourcing en France est loin d’être une simple tendance. Effectivement, son application présente de nombreux objectifs. Le premier but de ce principe est de réduire le plastique
qui est très bénéfique aussi bien à l’écosystème qu’à l’homme. C’est aussi un bon moyen pour réduire le gaspillage tout en faisant changer les comportements de l’Homme. C’est pourquoi l’interdiction du plastique s’étend jusqu’en 2028. Avant 2025, les emballages conçus en polymères qui sont non recyclables. C’est de cette manière que les entreprises se lancent dans cette tendance afin de respecter la Loi imposée.